Tréhalose: le sucre qui nettoie vos cellules

Ce texte est la transcription d’un court interview du Docteur Peter D’Adamo sur le Trehalose Complex, produit qu’il a formulé il y a quelques années pour ses patients. C’est ainsi qu’il procède: il formule pour ses patients d’abord, ce qui lui donne l’expérience pour ensuite proposer le produit à la vente au public.

C’est le résultat clinique face à la théorie qui détermine si un complément voit le jour.

L’interview:

Bonjour je suis Anne Quasarano et aujourd’hui je suis à D’Adamo Personalized Nutrition à Wilton Connecticut (USA). Docteur D’Adamo je voudrais vous poser des questions au sujet d’un nouveau produit appelé Tréhalose. Pouvez-vous m’en parler un peu ?

Dr Peter D’Adamo: Bonjour Anne, j’ai formulé Tréhalose l’année dernière pour remplir un besoin particulier que je pensais pouvoir être rempli par notre entreprise et le proposer à nos clients comme nous le faisons avec de nombreux produits que nous développons à North American Pharmacal . Ils commencent leur carrière comme étant quelque chose que je veux dans mon cabinet.

 

Le tréhalose faisait l’objet de mes lectures depuis un certain temps et de ma recherche dans les protéines mal repliées et les maladies liées aux protéines mal repliées. Je vais épargner à nos auditeurs une longue leçon de biochimie mais toutes les protéines dans notre corps doivent être pliées d’une certaine façon ce qui leur permet d’exercer leur fonction.

Lorsqu’elles sont fabriquées c’est comme un train de voitures, une protéine est liée à une autre formant une chaîne. Ce qui arrive, comme les protéines sont très spécifiques et les acides aminés qui sont liés entre eux sont très spécifiques, les protéines se mettent bientôt à se reformer et au lieu d’être bidimensionnelles, se reforment et se mettent en trois dimensions sous forme de paquet. Et c’est cette configuration en trois dimensions qui donne aux protéines leur job, que ce soit une hormone ou une partie d’une enzyme digestive ou quelque chose comme ça.


Il se trouve que beaucoup de ce qui caractérise notre processus de tomber malade est  que les protéines ne se replient pas comme il faut. Et parfois dans certains types de maladies plus particulièrement celles que l’on voit chez les personnes âgées comme la démence, l’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la chorée d’Huntington. Ces maladies de dégénérescence sont essentiellement des maladies liées à des protéines mal repliées parce qu’une fois que la protéine se replie mal à l’intérieur de la cellule cela entraîne un mécanisme d’alarme très sérieux et la cellule essaie désespérément de replier la protéine. Parfois elle le fait et parfois si elle ne peut pas replier la protéine, la cellule envoi un message et se tue.

La plupart de l’inflammation qui accompagne les maladies telles que la maladie de Crohn, la colite ulcérative, certains des changements qui prennent place dans la maladie d’Alzheimer, beaucoup des raisons pour lesquelles les personnes prennent des médicaments anti inflammatoires comme la cortisone, résultent du fait d’avoir des protéines mal repliées qui sont le résultat de modifications dégénératives.

La chose intéressante avec le tréhalose qui est une molécule simple faite de deux molécules de glucose mais à la différence du glucose dans un biscuit à la confiture, ces molécules ne peuvent se scinder ce qui fait un mauvais sucre à saupoudrer sur votre gâteau. Cependant elles font un excellent agent pour favoriser le bon repliement des protéines.

Ainsi lorsque nous prenons du tréhalose il agit comme un échafaudage pour les cellules connues sous le nom de chaperons qui arrivent pour essayer de bien replier les protéines. Et comme un chaperon qui accompagne lors d’un bal, à l’intérieur des cellules il veille à ce que tout le monde se comporte convenablement.

Cette fonction du tréhalose dans le repliage des protéines a été beaucoup étudié.

Un autre aspect sympa du tréhalose est qu’il augmente un processus appelé autophagie qui se traduit du latin par « je me mange ».

Et la raison pour laquelle cela s’appelle comme ça est que lorsque nous vieillissons de nombreuses cellules accumulent des déchets qui sont le résultat de parties de choses qui n’ont jamais été fabriquées complètement. C’est comme dans une usine qui a suffisamment de pièces pour faire un certain nombre de choses mais peut être trop de pièces d’un certain type qui restent en rade sans pouvoir fabriquer le produit au complet. Par exemple pour une fenêtre, assez de menuiserie mais pas assez de verre pour les vitres. 

La cellule a beaucoup de ces choses  qui traînent, à moitié fabriqué ou jamais terminé et lorsque nous vieillissons nous accumulons de plus en plus de ces protéines déchets et qui normalement doivent être enlevées par ce processus  d’autophagie qui s’en débarrasse. On pense qu’une partie de notre processus du vieillissement est le résultat de cette accumulation.

Ce qui est fabuleux avec le tréhalose est qu’il augmente l’activité de la cellule à pouvoir faire ce travail d’auto-nettoyage.

Y-a-t-il un groupe d’âge qui pourrait bénéficier particulièrement  de ce produit, et qu’en est-il des enfants ?

C’est un produit très sûre. Nous l’avons utilisé pour toutes sortes de personnes cliniquement. Nous l’avons utilisé beaucoup chez des personnes avec des désordres liés à l’inflammation et particulièrement ceux liés au système digestif. Nous l’utilisons beaucoup dans des situations où nous sentons que nous devons contrôler l’inflammation dans des situations très basiques.

C’est très très utile, très très sûre et très abordable au niveau du prix et ce produit bénéficie de beaucoup de recherche scientifique.

Ann Quasarano: Merci docteur D’Adamo



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