Réponse aux critiques du régime groupes sanguins

 

« Toute vérité passe par trois étapes.
D’abord elle est ridiculisée.
Ensuite elle est violemment combattue.
Enfin elle est acceptée comme étant une évidence ».

Arthur Schopenhauer (1788-1860)

 (article revu 10/2021)

Il est temps de faire un point à propos de certaines critiques sur le Régime Groupes Sanguins.

Il s’agit de critiques parues sur internet sur différents sites et plus récemment dans un journal sur la santé alternative diffusée par abonnement. Je préfère ne pas citer de noms. Le but est de clarifier les choses.

Ces critiques m’étonnent d’autant plus qu’elles proviennent souvent de personnes ou de journaux qui se présentent comme des scientifiques.

Dans un article écrit par une naturopathe française dans le journal en question, il y a de nombreuses erreurs et un ton dérogatoire vis à vis du Dr Peter D’Adamo qui ne rend pas service à son argumentation. Ce médecin a fait un travail qui va bien au delà du régime groupe sanguin en qualité de chercheur, enseignant et professeur de l’Université de Bridgeport, CT, USA.

 
4 groupes sanguins 4 régimes
 

Différence entre «naturopathe» et «médecin naturopathe» aux USA

Être « naturopathe » et « médecin naturopathe » n’est pas la même chose aux Etats Unis. Cette différence est souvent passée sous silence dans certains articles ici en France, où la formation de médecin naturopathe n’existe pas.

Dans l’article, l’auteur dit en parlant du père du Docteur Peter D’Adamo :

« James D’Adamo est fraîchement diplômé docteur en naturopathie (en France, un naturopathe ne peut revendiquer le terme de 'docteur') »…

Et pour cause ! Les naturopathes en France ne reçoivent pas une formation de médecin. Cette phrase de l’auteur montre une méconnaissance de ce qu’est un médecin naturopathe aux Etats-Unis. Les études sont très différentes de celles que fait un naturopathe en France. Là-bas, ils sont considérés comme des médecins et, selon les Etats, peuvent prescrire des médicaments et faire des interventions de petite chirurgie.

Le titre de docteur devant les noms de James d’Adamo et Peter D’Adamo correspond bien à celui de médecin. Les initiales derrière leur nom peuvent être différentes. En effet, aux Etats-Unis, un médecin classique inscrit « MD » derrière son nom tandis qu’un médecin naturopathe inscrit les lettres « ND ».

Voici le descriptif de la formation des médecins naturopathes aux Etats-Unis,  telle que définie par la American Association of Naturopathic Physicians (Association Américaine de Médecins Naturopathes) :

« En plus d’un curriculum médical standard, le médecin naturopathe étudie aussi la nutrition clinique, la médecine homéopathique, la médecine botanique, la psychologie et le conseil. Un médecin naturopathe passe des examens d’état rigoureux afin qu’il ou elle puisse être autorisé, par un état ou une juridiction, à exercer comme médecin généraliste »

De plus, avant de commencer les études (quatre ans) pour devenir médecin naturopathe, les candidats ont déjà fait trois années d’études appelées « pre-medical school » pour les y préparer. En tout cela fait sept ans d’études.

Ils peuvent ensuite continuer et se spécialiser en oncologie, endocrinologie, gastroentérologie, psychiatrie, pédiatrie etc

Que l’on soit MD ou ND aux Etats-Unis, la formation de base est la même. Ensuite chacun prend une direction d’études différente, l’un vers la médecine classique, l’autre vers une médecine qui utilise les méthodes de la « naturopathie ».

Ces derniers peuvent, comme je l’ai écrit plus haut, effectuer des actes de chirurgie mineurs, prescrire des médicaments et exécuter des injections intraveineuses, entre autres.

Nous parlons bien de médecine naturopathique et non simplement de naturopathie. Ce n’est pas la même profession. Ce type de formation n’existe pas en France, d’où la difficulté à l’imaginer sans doute.

En bref : il existe aux Etats-Unis des naturopathes… et des médecins naturopathes.

Une étude bien peu scientifique

En janvier 2014, une étude publiée dans la revue PlosOne a conclu que la théorie alimentaire des groupes sanguins ne tient pas la route.

En réalité, c’est cette étude qui ne tient pas la route !

Elle montre qu’une étude scientifique peut ne pas être de la « bonne science », et peut tromper par les apparences.

L’objectif de cette étude, réalisée par l’Université de Toronto, était de déterminer l’association entre les régimes groupes sanguins et les biomarqueurs et la santé cardiométabolique et si le groupe sanguin de la personne modifie ou non ces associations.

L’étude a conclu ainsi :

« L’adhésion à certains régimes groupes sanguins est associé à des effets favorables sur quelques facteurs de risque cardiométabiliques, mais ces associations étaient indépendantes du groupe sanguin de l’individu, donc les résultats ne soutiennent pas l’hypothèse du régime groupe sanguin ».

Mais il y a un gros problème : les participants n’ont pas suivi une alimentation telle qu’elle est définie par le Docteur Peter D’Adamo dans son livre (qu’ils ont dit  prendre pour référence) 4 Groupes Sanguins 4 Régimes!

Pour analyser une étude scientifique il faut des esprits scientifiques entrainés. Le Docteur Peter D’Adamo a donc demandé à des collègues plus habitués à l’évaluation d’études scientifiques de l’assister.

Après analyse de l’étude ils ont observé que seulement 74 des 540 aliments qui figurent dans son livre ont été pris en compte (soit moins de 14%) et ils ont omis les boissons, épices et condiments. De plus l'équipe a rajouté des aliments ou groupes d'aliments qui n'y figurent pas.

On ne peut guère dire qu’il s’agit du Régime Groupes Sanguins.

Voici quelques autres exemples d’aberrations :

  • L’étude considère que les hotdogs sont bénéfiques pour le groupe O, alors que, d’une part, ils contiennent du porc et, d’autre part, ils sont entourés par 2 morceaux de pain de blé bien épais (déconseillés dans les 2 cas).

  • Il en est de même pour les hamburgers…

  • Tous les haricots sont considérés par cette étude comme bénéfiques pour le groupe A, alors que 6 haricots dont les pois chiches, les haricots rouges et les haricots de Lima, tous couramment consommés en Amérique du Nord, sont à éviter pour ce groupe.

  • Les chercheurs de l’étude ont inclut 37 aliments dans leur liste, en leur donnant des valeurs pour chaque groupe sanguin, alors qu’ils ne figurent pas dans le Régime Groupe Sanguin. Certains sont des aliments industriels que l’on ne recommanderait à personne, et d’autres ne donnent aucune précision quant aux ingrédients qui les composent.

  • Le macaroni avec fromage est considéré dans l’étude comme neutre pour le groupe A, alors que le type de fromage n’est pas précisé. Le sandwich au poulet est neutre pour le groupe O, alors que de toute évidence… le sandwich contient du blé qui est déconseillé !

Autrement dit, les chercheurs de cette étude ont donné à leurs participants une liste d’aliments qui ne correspond pas au Régime Groupes Sanguins tel qu’il est défini par le Docteur Peter d’Adamo.

Pour être tout à fait exact ils ont établi une liste d’aliments qui correspond à 13,7% !

Je vous invite à visiter cette page (en anglais). Elle contient une partie des conclusions de l’analyse de l’étude par le Docteur Peter D’Adamo, concernant le choix des aliments pour l'étude.

Vous y trouverez 2 tableaux tout à fait révélateurs comparant les listes d’aliments du Régime Groupes Sanguins et de l’étude. qui parlent par eux-mêmes, seulement en les regardant. Les aberrations sautent aux yeux même si on ne comprend pas l’anglais. 

Le premier compare les aliments qui font partie du Régime Groupes Sanguins et leurs valeurs (bénéfique, neutre, à éviter), avec les aliments inclus dans l’étude PlosOne. Les aliments en gris n’ont pas été inclus.

Le deuxième tableau compare les aliments qui ne font pas partie du Régime Groupe Sanguin (en gris) et qui ont été inclus dans l’étude avec des valeurs attribuées par l’étude PlosOne.

Mais ce n’est pas la seule irrégularité de l’étude. La méthode pour évaluer comment les personnes ont mis en place l’alimentation proposée consistait à utiliser une méthode très simpliste : noter +1 s’ils mangeaient un aliment bénéfique et -1 s’ils mangeaient un aliment à éviter.

Voici ce qui se passe avec cette méthode :

« Par exemple un sujet de groupe A qui mange un steak haché gras de 460 grammes trois fois par semaine (ndlr : -3 points) aura un score de 0 s’ils ont garni la viande avec une rondelle d’oignons (ndlr : +3 points). Donner simplement un score de +1 ou -1 selon qu’ils ont suivi ou pas suivi les choix alimentaires, résultera en un va et vient de calculs qui finissent par s’annuler. » Dr Peter D’Adamo

Ceci devrait suffire à décrédibiliser l’étude. Mais ce n’est pas tout :

  • Ces personnes étaient déjà en bonne santé. Il n’y avait donc pas grand-chose à améliorer.

  • L’étude a duré un mois seulement.

  • L’étude n’était pas dénuée de motivation. En effet, le principal investigateur est le fondateur d’une société qui vend des tests Nutrigénomiques à des diététiciens. Or le Docteur Peter D’Adamo a aussi élaboré un logiciel nutrigénomique, Opus23, qui est l’aboutissement de tout le travail qu’il a fait en génétique depuis sa découverte du rôle de notre groupe sanguin (un gène) dans notre santé. Il avait donc intérêt à ce que l’étude ne prouve rien. C’est un conflit d’intérêt évident.

Voici la conclusion du Docteur Peter D’Adamo,  à la lumière des réflexions de ses collègues médecins.

« L’étude PLOS a effectivement seulement modélisé 13,7% de la totalité des valeurs alimentaires qui se trouvent dans le livre 4 Régimes 4 Groupes Sanguins. Elle a été mise en pratique pendant une courte période sur des individus en bonne santé et elle a inclus de nombreuses erreurs flagrantes pour ce qui est de la valeur donnée aux aliments. Que la théorie du Régime Groupe Sanguin n’ait pas fait l’objet d’une étude scientifique rigoureuse ne fait aucun doute. Cependant, les méthodes utilisées dans l’étude PLOS de El-Sohemy et al. pour discréditer la théorie, et les erreurs qui ont inévitablement mené à leurs conclusions, se révèlent être pires qu’une absence d’étude. »

D'autres erreurs dans l'article critiquant le Régime Groupes Sanguins

J’ai relevé d’autres erreurs dans l’article en question que j’ai retrouvé chez d’autres critiques également.

L’auteur écrit : « D’Adamo a classé les aliments selon la sensibilité potentielle aux lectines spécifiques à chaque groupe : bénéfiques, neutres ou toxiques. »

Or le Dr D’Adamo n’a pas basé sa classification sur les seules lectines. En effet tous les aliments ne contiennent pas des lectines. Les aliments qui  contiennent des lectines néfastes sont classés comme étant à éviter. Comme les lectines peuvent avoir un effet puissant sur le corps cette classification est certes importante.

Aussi, les autres aliments qui figurent dans les listes et qui ne contiennent pas de lectines, sont classés en fonction d’autres critères.

Il peut s’agir de la présence d’une autre agglutinine, d’une réaction anormale dans le sang, d’un effet particulièrement bénéfique pour la santé de ce groupe sanguin en particulier, de la capacité à bloquer la synthèse des polyamines ou de l’indican ou d’être un inhibiteur métabolique etc.

L’auteur de l’article en question parle aussi des lectines du lait. Or le lait ne contient pas de lectines. Dans le résumé sur ce que le groupe B devrait éviter elle omet l’aliment le plus important : le poulet. Pour le groupe AB et le groupe O les erreurs continuent.

Il y a d’autres erreurs et raccourcis mais je vais m’arrêter ici. 

La légitimité du Docteur Peter D’Adamo

Le Docteur Peter D’Adamo est maintenant le Directeur du Center of Excellence in Generative Medecine de L’Université de Bridgeport dans le Connecticut.

Actuellement il se concentre sur l’enseignement académique, la recherche et le développement de logiciels à l'usage des médecins, tout en assistant son staff de médecins dans les soins apportés à leurs patients.

Le Docteur Peter D’Adamo est respecté dans le monde scientifique et en particulier celui qui concerne la génétique. Voici ce qu’en pensent ses confrères.

Le Docteur Gerhard Uhlenbruck, immunologiste mondialement connu de l’Université de Cologne, décrit le Docteur Peter D’Adamo comme étant « l’un des esprits scientifiques les plus créatifs du monde moderne ».

Jeffrey Bland, PhD a écrit la postface du livre 4 Groupes Sanguins 4 Modes de Vie. En voici un extrait :

« Le Docteur D’Adamo a fait un travail magistral dans ce livre en décrivant comment notre héritage génétique pour ce qui est de notre groupe sanguin ABO, est lié à certains facteurs particuliers qui peuvent influencer notre personnalité, notre humeur ainsi que notre santé en général.

4 Groupes Sanguins 4 Modes de Vie est un guide très pratique qui démontre comment nous pouvons modifier la façon dont nos gènes expriment leurs messages. En sélectionnant le bon régime et style de vie pour notre génotype – lié en partie à notre groupe sanguin – nous pouvons désactiver l’expression de certains messages génétiques qui déclenchent la mauvaise santé et mettre en marche l’expression des messages qui favorisent la bonne santé. Ceci est un message puissant qui peut nous permettre d’ajouter à la fois de la vie à nos années et des années à notre vie ».

Jeffrey Bland PhD, fondateur de The Institute for Functional Medecine et auteur de Genetic Nutritioneering.

Voici les paroles d’un chirurgien avec qui j’ai récemment déjeuné :

« Lorsque Peter vous emmène dans les complexités du fonctionnement de la cellule, je m’y perds ».

Conclusion

Je voulais aller aux devants de cette mauvaise presse pour clarifier les choses.

Depuis la première fois que j’ai entendu parler de ce mode alimentaire, j’ai recherché la science qui en est à la base (et que le docteur Peter d’Adamo partage librement sur son site), j’ai expérimenté d’abord sur moi-même ensuite avec mes clients, j’ai parfois douté et finalement je l’ai complètement adopté.

Toute mon expérience avec des milliers de clients depuis plus de 20 ans, qui en récoltent les bénéfices parfois très rapidement, font que je vous recommande de faire de même. 

A votre fabuleuse santé!

Karen

PS Information supplémentaire : l’industrie chimique s’intéresse aux groupes sanguins !

La société internationale DuPont de Nemours (section Nutrition Biosciences), inventeur du Teflon, du Lycra, du Nylon et du Néoprène, vient de déposer un brevet pour un complément alimentaire de probiotiques basé sur la science des groupes sanguins!

C’est une bonne nouvelle, dans un sens. Cela montre que la science conventionnelle reconnaît le bien fondé de considérer notre groupe sanguin comme un gène important dans la détermination de notre santé.

Notre groupe sanguin joue en effet un rôle primordial dans notre système  digestif. Cette  information constitue la base du travail du Docteur Peter D’Adamo (pour ce qui est du Régime Groupes Sanguins), qui a formulé des probiotiques, un pour chaque groupe sanguin depuis 2001.

Cela fait plus de 15 ans maintenant, qu’il existe Polyflora A, Polyflora O, Polyflora B et Polyflora AB qui apportent des probiotiques différents à chaque groupe sanguin.

 


Assez d’être fatigué?

Demander mon guide, 7 pratiques quotidiennes pour relancer votre énergie et recevez mes emails dont on dit qu’ils “ouvrent les yeux”.

Travailler ensemble

Voulez-vous retrouver votre énergie et commencer à REVIVRE? Demandez un entretien gratuit avec moi.